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Survivant d'un Monde parallèle (Le)

"The Survivor"
  • Année de production : 1981
  • Réalisateurs : David Hemmings
  • Scénaristes : David Ambrose. James Herbert
  • Acteurs : Joseph Cotten. Jenny Agutter. Robert Powell. Peter Sumner. Lorna Lesley
  • Musique : Brian May
  • Genre : Fantastique - FantĂ´mes, Spectres.
  • Pays d'origine : Australie
  • Durée : 1h27
  • Budget : 1,3 millions de Dollars australiens [
  • Bande annonce ]
  • Récompenses : Meilleur scĂ©nario et Prix de la Critique internationale au Festival de Sitges 1981

Seul rescapé d'une catastrophe aérienne, le commandant de l'avion, David Keller, frappé d'amnésie, enquête sur les circonstances mystérieuses et inexpliquées de l'accident. Il est pris de mystérieuses hallucinations.

Les critiques à propos de ce film

Critique de Le survivant d’un Monde parallèle - Bien trop inĂ©gal !

David Hemmings n’est pas ce que l’on peut appeler un grand réalisateur du cinéma de genre. A vrai dire, à part son Survivant d’un monde parallèle. il n’a rien fait de bien marquant à ce niveau, se cantonnant essentiellement dans les séries télé (Magnum et L’agence tous risques. ah, toute mon enfance !) et dans quelques téléfilms (Le loup-garou, Passeport pour tuer ). Néanmoins, on peut dire que l’acteur (il compte 103 apparitions devant les caméras) et réalisateur anglais a marqué les esprits avec Le survivant d’un monde parallèle qui a tout de même remporté le prix du meilleur scénario et celui de la critique internationale au festival de Sitges en 1981.

Le succès et les honneurs reçus s’expliquent sans aucun doute par l’ambiance troublante du début du métrage. Une musique enchanteresse accompagne des enfants en train de jouer dans un champ pendant qu’un avion les survole. Au fur et à mesure de la séquence, la musique devient angoissante et l’on sent que l’accident d’avion va avoir lieu. Curieusement, il n’en est rien puisque le réalisateur coupe cette séquence dans l’optique de faire place au vrai crash. On comprendra bien plus tard à quel habile jeu joue Hemmings. vers la moitié du film, on revoit exactement la même scène qui est, en fait, l’une des clés de compréhension d’un film moins simpliste qu’il n’y paraît. Sans entrer dans des explications fumeuses ou spoileuses, cette séquence est la preuve des mondes parallèles, preuve qui va mettre notre héros sur la bonne piste en vue de la résolution du mystère qui le frappe.

Mais avant cela, Hemmings laisse libre cours à sa verve et nous offre un accident d’avion hors norme. Véritablement réaliste, celui-ci supplante tout ce que l’on connaît en matière de crash et notamment celui de Destination finale qui passe pour amateur à côté de celui qui nous est proposé ici. La pyrotechnie se montre alors être le vrai point fort du métrage avec des explosions terriblement efficaces. Pour ne pas donner que dans le grand spectacle, Hemmings nous propose aussi des gros plans d’une poupée calcinée dans les débris. Cette dernière appartenait à une petite fille que l’on avait aperçu brièvement juste avant le crash. Ce plan soulève véritablement les tripes et offre un beau moment d’émotion.

A l’émotion succède alors la peur avec l’apparition d’une petite fille terriblement effrayante. Cette dernière apparaît et disparaît sans cesse, poussant à la mort quelques personnes qui avaient joué au badaud et tiré de l’argent des photos et objets ramenés du crash. Ces séquences de stress à l’état pur parachevées par une musique vraiment dantesque sont sans doute les meilleures du métrage. Avec des plans comparables à la première apparition de Gripsou le clown dans Ca . Hemmings parvient à nous soutirer quelques agréables sursauts.

La suite de l’aventure est menée sur un très bon rythme avec de multiples apparitions de la fillette jusqu’à la moitié du métrage. Malheureusement, Hemmings se perd totalement par la suite en intronisant dans son histoire une voyante totalement ridicule qui fait perdre de sa superbe à l’ensemble. La deuxième partie du film étant essentiellement centrée sur un blabla à peine compréhensible et fort ennuyeux, l’enthousiasme qui était de mise trois quart d’heure durant se transforme en une furieuse envie d’en finir avec le film. La mise en scène devient totalement molle et plus rien ne se passe dans une obscurité tellement parfois tellement forte que l’on ne distingue plus rien du tout. Tout ceci nous mène alors vers un final d’une platitude repoussante qui contraste avec l’angoisse ressentie dans la première partie.

Hemmings essaie de compenser le manque d’imagination de cette scène finale par des effets spéciaux assez spectaculaires mais ceux-ci n’empêchent pas la question suivante. le réalisateur s’est-il moqué de nous. En nous proposant une deuxième partie bâclée et inintéressante, il a lui-même sabordé son œuvre. Cette dernière aurait dû s’arrêter après 45 minutes, c’eût été moins pénible !

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